Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Bitume

Description d'un monde post apocalyptique basé sur le jdr Bitume

Bitume Mk5 - Confrérie du Serpent - Partie 1

Marko

Marko

Marko, scrutait la jungle urbaine qui s’étendait devant lui. A l’âge de 27 ans, il était déjà le chef du clan des Cobras et avait comme objectif d’unir les 5 tribus de Serpent de la région. Il savait qu’il atteindrait d’ici peu son but. A son poignet, se trouvait 4 bracelets de clans différents.

Les clans des Anaconda et de Vipères avaient cédé leur bracelet devant la puissance des Cobras.

Le clan des Pythons était un allié précieux depuis de nombreuses années, il avait donc offert le bracelet en signe d’amitié.

Il ne restait à Marko qu’à défier le chef du clan des Mambas. Le combat serait âpre, mais il savait qu’il serait à la hauteur d’une telle tâche. En résumé, il avait de quoi être optimiste et se voyait déjà atteindre le rang dont il rêvait depuis si longtemps : L’hydre… Cette créature de légende, représentée avec 5 têtes, régnerait sur les 5 Confréries du Serpent de la région.

Un sourire furtif illumina son visage, et Marko revint à la réalité. Cela faisait plus d’une demi-heure qu’il pistait un intrus qui avait osé traverser le clan des Cobras, et Marko devait le reconnaître, cet intrus savait progresser en toute discrétion.

Néanmoins, il en fallait plus pour le semer, lui le plus grand chasseur du village. Il suivait donc la piste d’un individu vêtu de gris et encapuchonné au travers de ce labyrinthe verdoyant. Les indices laissés par le passage de l’intrus étaient minces, mais évidant à ses yeux.

Peu à peu, Marko se rapprochait de sa proie. Arrivé à la distance adéquate, il propulsa sa lance pour achever cette chasse à l’homme. Il fut déçu quand la lance, déviée par une branche d’arbre, ne blessa que légèrement le bras droit de sa cible. Celle-ci se mit alors à courir pour échapper à son sort funeste.

Marko se mit lui aussi à progresser plus vite, et récupéra sa lance sans même diminuer son allure. La chasse était lancée.

L’intrus courrait maintenant sans se soucier du bruit ou des traces qu’il laissait. Il cherchait à sauver sa vie le plus rapidement possible. C’est dans cet état d’esprit qu’il déboucha sur une clairière occupée par 3 individus. Le temps d’analyser la situation, il avait avancé de quelques mètres et était totalement à découvert. Son attention toujours attirée sur ses arrières, il n’avait pas observé ce qui se présentait en face.

Son bras droit commençait à pendre sur le côté. La blessure, même superficielle, handicapait son allure et le sang qui poissait sa main rendait hasardeuse l’utilisation d’une arme. Pourtant, sa vie allait dépendre de ce qui allait se passer.

Les trois individus étaient occupés à frapper un sac sur le sol à coup de batte de baseball. « Etrange passe-temps… » fut la pensée qui traversa son esprit avant de s’apercevoir que le sac était en réalité un homme recroquevillé et que ses trois agresseurs étaient des fils du métal. Avec l’intrusion de cet intrus, ils avaient trouvé un nouveau punching-ball sur lequel se défouler.

Toujours en pleine course, il était impensable de continuer tout droit pour se jeter dans ce dangereux comité d’accueil. Avec sa main gauche maintenant son bras droit, changer de trajectoire n’était pas facile, mais avec un peu d’efforts c’était dans encore dans le domaine du possible.

C’était sans compter sur une batte de baseball lancée avec adresse par un fils du métal et qui vint percuter son genou droit, l’envoyant s’écrouler dans la végétation. La chute fut rude sans pouvoir utiliser ses deux mains pour l’amortir. Sa tête heurta une vieille souche et un masque noir s’abattit sur ses yeux.

Marko avait suivi sa proie, ses sens avaient perçu la présence d’autres individus et il avait instinctivement ralenti son allure pour se laisser plus de temps pour analyser la situation.

Il s’était éloigné du territoire de son clan, et cette zone pouvait receler un potentiel danger. Encore sous le couvert de la végétation, il assista à la tentative de fuite de sa proie et à sa chute. Les trois individus présents étaient faciles à affilier aux fils du métal. Pour la majorité des survivants, une telle rencontre générait peur et mort certaine. Pour Marko, une sensation d’euphorie naissant dans son cœur : il allait pouvoir faire une offrande à son dieu.

Affermissant sa saisie sur la lance, il arma son bras. La lance s’éleva dans les airs pour se ficher dans un des fils du métal, le traversant de part en part. Celui-ci regarda la pointe de la lance sortir de son thorax, essaya d’articuler un mot avant d’un flot de sang ne jaillisse de sa bouche. Il tomba à genoux avant de s’affaisser au sol.

Le moment d’étonnement passé, les deux autres fils du métal se retournèrent à la recherche d’un ennemi. La découverte de celui-ci les figea de stupeur. Marko portait son masque de combat, et pour tout adversaire qui le voyait pour la première fois, l’impression ressentie allait de la stupeur à la frayeur. Dans tous les cas, cela laissait l’avantage à Marko pour la première frappe.

Masque de combat

Masque de combat

Sa machette, affutée comme la lame d’un rasoir, fendit l’air tranchant la gorge d’un adversaire avant de trancher net le bras gauche du second combattant. La lame fit voler en éclats les os de la cage thoracique et s’arrêta à un centimètre du cœur. Les deux fils du métal se retrouvèrent au sol sans avoir pu combattre. Marko fouilla des yeux la clairière, ses oreilles aux aguets, puis rassuré, essuya sa lame sur une dépouille. En dehors de lui, plus personne n’était debout. Il retira avec délicatesse sa lance et se mit à fouiller les cadavres. Tout ce qui était facile à transporter et représentait une valeur marchande fut stocker dans son sac à dos. Il découvrit un peu plus loin deux motos, et un sourire féroce apparu sur son visage, il pouvait honorer son Dieu…

Il rapprocha les deux motos, perça les réservoirs puis y mis le feu. Les flammes embrassèrent rapidement les véhicules, le forçant à reculer. En plus des dépouilles des fils du métal, il découvrit la dépouille d’un homme tabassé à mort et ensuite la proie qu’il pourchassait. Il retourna le corps, retira la capuche pour découvrir un visage féminin couvert des griffures et de boue. En posant deux doigts sur le cou de cette inconnue, il perçu un pouls, signifiant que la vie résidait encore en elle.

Pas le temps de s’éterniser ici, il la mit sur son épaule, et prit le chemin de son clan, en évitant de reprendre le même chemin qu’à son arrivée.

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
S
A quand la suite ?
Répondre